Montpellier à la source

rue_barralerie_vitrines_2

Créé le 12 janvier 2000, salle Einstein (Le Corum), lors de la leçon inaugurale, Montpellier, ville de la tolérance, prononcée par le Professeur Georges Frêche, Député-Maire de Montpellier, en présence du Professeur et Grand Rabbin René-Samuel Sirat, président fondateur, Guy Zemmour, président délégué et Michaël Iancu, docteur en histoire et directeur, l’Institut Universitaire Euro-Méditerranéen Maïmonide s’est vu implanté en avril 2000, grâce à la Ville de Montpellier, dans le Bâtiment synagogal du quartier juif médiéval, au 1 rue Barralerie.

L’Institut prend ses quartiers… juifs !

Un site lourd de sens et de symboles lorsque l’on songe à la riche histoire du judaïsme montpelliérain et méridional (Médecine, Talmud, Kabbale, controverses maïmonidiennes de 1230 et 1305); « Moyen Âge: ces juifs qui ont enrichi Montpellier », ainsi que le titrait « La Gazette de Montpellier« , dans son édition du 28 juillet au 10 août 2011. Une « Jérusalem du Languedoc », (ou encore: Ir ha ‘har, « Ville de la Montagne », Ir ha qodesh, « Ville Sainte », Har gaash, « Montagne de l’agitation »; appellations française et hébraïque de Montpellier au Moyen-Age), renaissante, puisant sa source dans l’eau séculière du mikvé.

Un patrimoine montpelliérain hébraïque médiéval exceptionnel et renaissant

Salle Einstein, Le Corum en 2000

Une richesse architecturale pour une ville et une région, exploitée dans une perspective plurielle. La création en 2000 de l’Institut Maïmonide, « tête de pont intellectuelle de la communauté juive« , (« Midi Libre » du 22 octobre 2004), l’implantation de la Nouvelle Gallia Judaica (CNRS/EPHE) en 2003, la mise à disposition des salles des Trois Arches et Don Profiat pour les rencontres et conférences, l’acquisition en 2008 à Londres (chez Sotheby’s), par la Ville de Montpellier, grâce à l’ancien Maire Hélène Mandroux et l’actuel Maire et Président de Montpellier Méditerranée Métropole Michaël Delafosse, d’un Mahzor du XIVe siècle du rite de la communauté de Montpellier, ainsi que les travaux archéologiques en cours, ne sont que les premiers bourgeons d’une floraison patrimoniale et scientifique qui se poursuit.

L’Institut s’enrichit d’Averroès et Thomas d’Aquin et élargit son champ de compétences 

L’idée d’une plate-forme où se rencontreraient les trois monothéismes, et placée sous l’égide des plus grands penseurs médiévaux de ces trois religions, Maïmonide, Averroès, Thomas d’Aquin, reçoit une nouvelle impulsion en 2016, suite au souhait de Philippe Saurel, ancien Maire de la Ville de Montpellier. Elle avait été émise il y a déjà plus de quinze ans par Georges Frêche et encouragée par le professeur René-Samuel Sirat, président fondateur de l’Institut Maïmonide, dès 2001.